C’est à partir de cette liasse que je m’attellerai au travail de restauration en prenant garde de ne pas toucher aux différentes consignes de navigabilité émise au profit du Breguet 904. Si il s’agit de remettre le planeur dans son état d’origine il ne faut pas pour autant de se mettre à négliger la sécurité, bien au contraire.
En attendant de pouvoir entrer vraiment dans le vif du sujet, j’ai donc commencé à faire l’étude des différentes pièces constituant le planeur. J’ai donc entrepris un long et pénible travail de fourmi: recenser plan après plan l’ensemble de la quincaillerie présente qui sera quasi-systématiquement remplacée.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’à vue de nez, le Breguet est tout sauf un modèle de simplicité (j’ai recensé jusqu’à aujourd’hui pas moins de 240 nomenclatures de visserie différentes et encore, ce n’est pas fini…), c’est un planeur d’ingénieur avec optimisation de la performance, de nombreuses innovations pour l’époque que je vous ferai découvrir au gré de la restauration. Bref il faut vraiment être mécanicien et menuisier pour entreprendre ce type de travail. Je dispose des compétences sur le plan mécanique, quant à la menuiserie je vais la découvrir peu à peu non sans avoir quelques bases théoriques et pratiques.