Vous le savez si vous êtes attentifs aux écrits de ce blog, mais j’ai quelques soucis de place dans mon nouveau domicile. Aussi, je ne dispose pas de l’intégralité de mes biens. Le planeur fait partie des choses que je suis contraint d’héberger loin de mes yeux en attendant de pouvoir disposer d’un domicile me permettant d’installer l’atelier de mes rêves.

Pour autant dois-je laisser ce projet de côté ? Certainement pas, car c’est l’occasion rêvée de réfléchir et de travailler en amont des choses afin de parfaire mes connaissances sur la machine, anticiper d’éventuelles problématiques que je pourrais rencontrer, et tenter de disposer du nécessaire lorsque le travail va réellement commencer et que j’aurais le planeur sous la main.

Le programme

Les principaux points de réflexion et axes de travail durant cette période vont être les suivants :

  • Outillage : il me faut faire un bilan des outils qui me seront nécessaires à la réalisation du travail. Au menu donc réflexion et achats graduels des outils nécessaires.

  • Compléments de formations : je ne suis pas bon partout et ai identifié des domaines dans lesquels il me faut encore me former. Ainsi, j’ai dans l’idée de faire un stage de soudeur afin de parfaire mes connaissances sur le sujet. A voir donc. Je dois aller également apprendre l’entoilage le moment venu chez un spécialiste des entoilages naturels (coton – lin).

  • Recherche des pièces et consommables nécessaires à la restauration : rien de plus frustrant que de se trouver en manque de visserie à un moment crucial du remontage. A anticiper donc. Il faudra également me pencher sur la réfection de certaines pièces spécifiques au Breguet 904.

  • Connaissances sur l’appareil et l’histoire du type : la recherche historique est centrale, car on peut rapidement faire fausse route en croyant bien faire. Ceci nécessite un effort de recherche et du travail de fond. Les choses sont bien plus chronophages qu’une simple recherche sur Internet.

  • Moyens de manipulation et de transport : il me faut impérativement construire ou trouver une remorque à adapter sur la machine. C’est un travail de longue haleine mais indispensable pour moi. Par ailleurs il faut également mener une réflexion autour des moyens d’accès, de stockage de la machine au delà des simples tréteaux pour assurer un environnement de travail satisfaisant.

  • Connaissance technique du planeur : ceci passe par l’analyse des données techniques et des plans de construction. Et éventuellement la rédaction en avance d’un cahier de préparation aux travaux de dépose et de remontage.

  • Infrastructure : je ne sais pas encore où je vais travailler. Pour autant, il me faudra emménager mon poste de travail en conséquence. D’où vraisemblablement des travaux d’infrastructure à venir.

Il est possible que cette liste écrite rapidement ne soit pas exhaustive et mérite encore d’être complétée. Avec ceci, vous avez déjà un programme des sujets qui seront traités dans ce blog.